master 1

Calendrier

Cours

Science du calcul et données

Florent Madeleine (informatique)

Semestre 1, 25 heures

Ce cours s’attache à expliquer le fonctionnement d’un ordinateur à travers des exemples concrets et des considérations théoriques historiques. On évoque le rôle d’un système d’exploitation en particulier en évoquant le système de fichiers et le codage utilisé pour stocker de l’information. Dans un second temps, on se penche sur la notion de calcul en introduisant deux modèles théoriques, celui des automates finis puis brièvement celui de Turing. Le cours se termine par une sensibilisation à l’étape de compilation qui permet de passer d’un langage de programmation à des instructions assembleur.

Matériel de cours ici

Programmation web

Pierre Valarcher (informatique)

Semestre 1, 25 heures

Ce cours sur la programmation web explore le chemin d’une requête, du navigateur à l’affichage final. Vous découvrirez les outils essentiels (serveurs, navigateurs, éditeurs), les protocoles (HTTP/HTTPS) et les langages (HTML, CSS, JavaScript). L’objectif est de comprendre chaque étape pour comprendre le fonctionnement des applications web.

Programmation et algorithmique

Luc Pellissier (informatique)

Semestre 1, 40 heures

Ce cours introduit la programmation tout en posant des questions plus reflexives: comment sait-on qu’un programme est correct? peut-on dire d’un programme qu’il est optimal? Qu’est-ce qui rigidifie un programme?

Libertes numériques

Laurie Marguet (droit public)

Semestre 1, 40 heures

Le cours de Master 1 intitulé « Libertés numériques » s’intéresse à la manière dont le numérique impacte l’exercice de certains droits ou de certaines libertés. En raison de la centralité de cette question pour le fonctionnement des démocraties contemporaines, le cours se concentre principalement sur l’exercice de la liberté d’expression.

Il se structure en deux parties.

La première partie vise à étudier l’encadrement de la liberté d’expression en France, de manière générale, et en particulier sur internet et sur les réseaux sociaux. Elle s’intéresse aux contenus (et au périmètre) de la liberté d’expression. Il s’agit, en premier lieu, d’étudier la loi de 1881 relative à la liberté de la Presse (au fondement de l’encadrement de la liberté d’expression en France) et d’analyser les limites (fixées par cette loi) à la liberté d’expression. Pour comprendre ces limites, il importe également de s’intéresser à la jurisprudence des juridictions judiciaires, du Conseil constitutionnel et de la Cour européenne qui participent toutes trois à fixer la frontière entre ce qui peut, et ce qui ne peut pas, être dit ou publiés en France). Il s’agit, dès lors, en second lieu, d’identifier les enjeux spécifiques de l’encadrement de la liberté d’expression sur internet, et la manière dont son exercice en ligne challenge (voire met à mal) l’encadrement historique de cette liberté.

La seconde partie vise à étudier l’encadrement des acteurs de cette liberté d’expression sur internet. Elle s’intéresse à la manière dont la responsabilité de ces acteurs peut être mise en jeu. Il existe trois catégories d’acteurs : les éditeurs (c’est-à-dire les créateurs de contenus) ; les hébergeurs (c’est-à-dire les «contenants» de ces contenus) et les fournisseurs d’accès à internet (c’est-à-dire les «circulateurs» de contenus). Ils font l’objet de régimes juridiques distincts. Mais la question de l’encadrement des hébergeurs, et plus particulièrement des plateformes (au premier rang duquel se trouvent les réseaux sociaux) suscite la controverse. Le cours entend permettre de comprendre le droit positif applicable ; ses évolutions récentes et les débats qui les traversent.

RGPD

Semestre 1, 25 heures

Introduction au droit europeen du numerique

Laurence Potvin-Solis (droit public)

Semestre 1, 25 heures

Enseignement juridique en anglais : Algorithmic Governance and Law Beyond the State

Afroditi Marketou (droit public)

Semestre 1, 20 heures

Lors de cet atelier en anglais, les étudiant·es sont introduit·es aux problèmes que pose l’utilisation croissante des algorithmes dans nos interactions sociales et dans nos interactions avec les autorités publiques. À partir de la lecture et la discussion de certains textes, le but est de se familiariser avec la littérature juridique en la matière (régulation algorithmique, constitutionnalisme digital, approches critiques). Les discussions pendant le cours concernent la légitimité et la transparence des décisions automatisées, le pouvoir que leur généralisation donne à des nouveaux acteurs, souvent privés, la manière dont ces décisions affectent les droits fondamentaux et les voies de contestation possibles. Plus fondamentalement, il s’agit de voir comment l’utilisation croissant des algorithmes transforme nos conceptions du droit, du sujet ou de l’État et conteste des distinctions classiques (public/privé, droit/non-droit, humain/non-humain).

Sécurité de l’information

Pierre Valarcher (informatique)

Semestre 2, 15 heures

Ce cours sur la sécurité de l’information examine les vulnérabilités des applications et réseaux, tels que les attaques par phishing, les malwares et les intrusions. Vous découvrirez les principes de sécurité, les bonnes pratiques et les solutions, comme le chiffrement, les pare-feu et les audits. L’objectif est de protéger efficacement les systèmes et les données sensibles.

Modélisation de l’information

Pierre Valarcher (informatique)

Semestre 2, 25 heures

Ce cours sur la modélisation de l’information aborde la structuration des données, depuis leur organisation en bases relationnelles jusqu’à leur exploitation via des requêtes SQL. Vous apprendrez à concevoir des schémas adaptés, à normaliser les données et à interroger efficacement les bases. L’objectif est de maîtriser les bases solides pour gérer et analyser des informations complexes.

Théorie de l’information

Florent Madelaine (informatique)

Semestre 2, 25 heures

Ce cours s’attache à introduire l’aspect science de l’information de la science informatique. En particulier on introduit la problématique des codes détecteurs et correcteurs d’erreurs et la problématique de la compression. Le cours se termine par une introduction aux expressions régulières qui permet de modéliser des langages reconnus par des automates finis, étudiés au premier semestre. En collaboration avec Maïté Guillemain, les étudiants sont amenés à étudier en petit groupe des brevets portant sur des aspects en lien avec le cours.

Matériel de cours

Programmation

Luc Pellissier (informatique)

Ce cours est la suite du cours du premier semestre.

Droit des contrats

Maïté Guillemain (droit privé)

Droit de la propriété intellectuelle et industrielle

Émeline Rideau (avocate)

Grand contentieux du numérique

Noé Wagener (droit public)

Ce cours interroge la jurisprudence du numérique, à travers l’étude approfondie d’une série de décisions de justice autour d’un thème déterminé. L’objectif est de travailler sur deux plans complémentaires : l’analyse fine des argumentations juridiques développées dans chaque décision (fondements, interprétations, portée) ; l’examen de la façon dont ces décisions interagissent entre elles, dans un jeu à multiples voix associant juridictions nationales, juges européens (CJUE, CEDH), mais aussi gouvernement, parlement et autorités de régulation. Les thématiques varient selon les années, mais lors des dernières sessions, le cours s’est concentré sur un corpus de décisions de justice de droit public liées à la surveillance numérique de l’espace public.

Ateliers

Marie-Alice Chardeaux (droit privé), Claire Marzo (droit public), Maïté Guillemain (droit privé), Florent Madelaine (informatique), Denis Merigoux

Semestres 1 et 2, 50 heures