Des trucs pour Linux

Quelques pense-bêtes personnels pour ma Debian stable 64 bits, sans aucun soucis de compatibilité. Ces notes devraient cependant pouvoir être adaptées sans trop d’efforts vers la plupart des distributions Linux et pour OSX (grâce à Homebrew).

Adobe Reader© et le greffon firefox

Installer

Une fois que vous avez réussi à contourner le filtrage effectué à l’encontre de TOR, votre site administratif favori exige que vous utilisiez un logiciel propriétaire? Allons, ne vous laissez pas décourager.

Une configuration non confirmée. Ah, le document que je veux charger a besoin d’une certaine version d’un certain logiciel. La documentation parle d’une version 10 ou supérieure, mais non : la version 9 fonctionne.

  • Allez sur le dépôt d’Adobe© pour télécharger la dernière version du logiciel Reader© (9.5.5., les versions 10.x et 11.x n’existant pas sous Linux).
  • Le logiciel n’est disponible que pour les machines en 32 bits ? Aucun problème : ajouter le support des architectures 32 bits et installez 182 paquets (approximativement 437 Mo), comme expliqué par exemple dans ce message.
  • Installez le paquet d’Adobe©, faîtes peut-être un peu de magie du côté de /opt/Adobe/Reader9/Browser.
  • Votre Iceweasel / Firefox se plaint que votre version 32 bits d’une librairie n’est pas compatible avec sa version 64 bits ? Il vous dit
LoadPlugin: failed to initialize shared library /usr/lib/mozilla/plugins/nppdf.so [/usr/lib/mozilla/plugins/nppdf.so: mauvaise classe ELF : ELFCLASS32

Le greffon d’Adobe© n’apparaît pas quand vous allez voir du côté de about:plugins ? Vous n’êtes sans doute plus à ça prêt désormais : téléchargez une version 32 bits de firefox, dé-zippez-là dans /opt/ et lancez-là.

Si le côté formulaire pose soucis, l’aide d’Adobe pourrait vous être utile.

Enfin, configuration OK.

Pour Opera, : il paraît que

ln -s /opt/Adobe/Reader9/Browser/intellinux/nppdf.so

suffit, une fois tous les paquets installés, mais je n’en crois rien.

Le désinstaller

Pour défaire tout cela :

apt-get remove .\*:i386
dpkg --remove-architecture i386

Manipuler des fichiers

Sauvegarder, sauvegarder et sauvegarder ses fichiers est crucial. N’oubliez pas que c’est à votre employeur de vous fournir un moyen de stocker vos données, et pas à un organisme privé. Les laboratoires d’informatique ne sont pas toujours les plus mal lottis, et il est souvent possible d’avoir un petit espace sur un serveur quelque part : demandez autour de vous, à vos collègues, comment y avoir accès. Si c’est une option, et ça l’est souvent, je recommande chaudement d’employer Unison pour sauvegarder et synchroniser vos fichiers entre ce serveur et un et plusieurs autres ordinateurs.

Unison est bi-directionnel, ce qui vous permets d’archiver vos documents sur le serveur, mais également de récupérer des versions plus récentes sur le serveur si le cas se présente. Imaginez le scenario suivant:

J’utilise ce logiciel entre de nombreux postes de travail, ainsi que pour mettre ce site en ligne, et ne tarit pas d’éloge à son propos. Une fois bien configurée, c’est d’une simplicité enfantine à employer, libre, solide, et fiable. Voilà comment je l’emploie:

# Si l'executable d'unisson est dans un repertoire particulier sur le serveur :
servercmd=/chemin/systeme/unison/bin/unison

# Dossier en local à synchroniser :
root = /home/pseudo/dossier_a_sync/
# Dossier sur le serveur :
root = ssh://login@serveur.fr/upload/

# S'il y a des repertoires à ignorer :
ignore = Path brouillons/

# S'il y a des extensions à ignorer :
ignore = Name .DS_Store
ignore = Name ._*
ignore = Name .localized
ignore = Name *~
ignore = Name *.aux
ignore = Name *.bak
ignore = Name *.bbl
ignore = Name *.toc
ignore = Name *.snm
ignore = Name *.nav
ignore = Name *.blg
ignore = Name *synctex.gz
ignore = Name *kate-swp
ignore = Name *#
ignore = Name *.log
ignore = Name *.pdfsync

La liste des options se trouvant dans le manuel.

alias majserveur='/chemin/vers/unison/bin/unison-2.40.61-linux-x86_64-text-static serveur.prf'

Et l’encodage des fichiers ?

Pour comprendre l’encoage des fichiers (ASCII, Unicode, UTF-8), la page de Seb sauvage est pas mal. Pour connaître l’encodage de fichiers, le programme /usr/bin/file est ce que vous cherchez. Pour convertir un fichier d’un format vers un autre, cette page de La Cellule informatique de l’IMB, ou cette question sur stack exchange donnent des bonnes pistes, mais en bref : iconv ou recode font bien l’affaire.